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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 18:22

Je sens que l'année 2013 va être une très bonne année. Je ne sais pas pourquoi, mais je le sens. il me plaît ce nombre de 2013.

Je l'ai commencé d'une des meilleures façons qu'il soit: par un chouette voyage en Inde. Ce n'était pas du tourisme mais un voyage humanitaire et un cours de chirurgie en même temps. Il parait que c'est le seul cours de ce genre au monde. Le contexte: en Inde il existe une forte population de chiens errants ou de chiens qui n'appartiennent pas vraiment à quelqu'un, même si une ou plusieurs personnes les nourrissent régulièrement. Et cela pose un problème sanitaire, surtout du point de vue des zoonoses et notamment de la rage, qui est encore très présente en Inde. Pour réduire le risque de rage chez les humains, il faut donc réduire le risque de rage chez les chiens et en même temps réduire la population de chiens errants. Pour ce faire, la meilleure solution est de vacciner et stériliser le maximum de chiens. La stérilisation des chiens est bien plus efficace que leur extermination: en effet si on tuait tous les chiens d'un quartier ou d'un village, après un certain temps, d'autre chiens viendrait peupler cet espace resté libre, alors qu'en les stérilisant et les relâchant au même endroit, les chiens vont garder leur territoire et empêcher d'autres chiens d'arriver.

Pour pouvoir stériliser les chiens efficacement, il faut que les vétérinaires indiens soient formés à une bonne technique. Malheureusement, ce n'est pas vraiment enseigné dans les écoles vétérinaires indiennes et les jeunes diplômés apprennent des techniques trop anciennes des vétérinaires établis. Une association britannique (WVS: worldwide veterinary services) a ainsi créé un centre de formation dans le sud de l'inde avec comme but d'enseigner de A à Z l'art de la stérilisation aux vétérinaires indiens durant des sessions de 2 semaines. Ces cours sont aussi ouvert aux étudiants véto et jeunes diplômés du reste du monde au cours de cinq occasions dans l'année. Je me suis donc inscrite à ce cours. Et vraiment je ne regrette pas. Je le recommanderais vraiment à tout étudiant véto. Nous étions un groupe de 10 étudiants, aucun de nous n'avait fait de chirurgie auparavant. Chacun d'entre nous sais faire castrations et ovariohysterectomie dorénavant. Tout seul, du début à la fin. Nous savons comment anesthésier le chien, le préparer pour la chirurgie, effectuer la chirurgie, évaluer l'état de la cicatrice les jours suivants. Au début, les vétérinaires du centre nous aidaient beaucoup, expliquaient tout en détail. Les derniers jours, c'est à peine s'ils étaient dans la même pièce pendant que nous opérions.  Nous nous occupions de chaque chien par paire: un chirurgien et un anesthésiste, puis on inversait les rôles au chien suivant. Chaque paire opérait 4 chiens par jour, soit deux chirurgies par jour par étudiant. Un mâle et une femelle.

J'ai énormément appris. Maintenant je me sens sûre de moi pour ces chirurgies là. En ce qui concerne l'expérience, c'est un gros plus.

 

Et puis ce voyage c'était aussi de très belles rencontres, avec en particulier une personne que je n'oublierai jamais, même si on ne se reverra probablement pas...

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1 novembre 2011 2 01 /11 /novembre /2011 15:14

Ah dommage qu'il traîne un peu ce blog! La faute à quoi? Ma vie pas très passionnante surtout, mais aussi le fait qu'au moment où j'aurais le temps d'écrire je n'ai plus le cerveau dans un état suffisant pour le faire, manque d'inspiration mais aussi la question: est ce que ça intéresse vraiment quelqu'un ces histoires? Bon à la base c'est pour moi que je le fais ce blog mais du coup rien ne me motive à poster régulièrement, c'est juste dommage!

 

Ceci dit, une fois n'est pas coutume, j'ai une jolie petite histoire à raconter!

 

Il faut que je précise tout d'abord que je fais partie de l'association des étudiants étrangers du campus et que nous organisons à intervalles réguliers des projections de film en amphi. Donc c'était un soir du mois d'octobre, il faisait déjà nuit et notre séance du jour n'avais pas attiré grand monde, nous n'étions en effet que 3 membres de l'association à avoir visionné le film. Alors que nous allions pour ranger le matériel au bureau de l'association, nous entendons des miaulements, bof, normal! le campus est plein de chats semi sauvages qui vivent là à l'année et n'appartiennent à personne. Sauf que le miaulement était continu et plaintif et nous ne voyions pas l'auteur de ces cris. Après quelques instants nous réalisons que c'est une voiture qui miaule... Je vérifie sous la voiture: pas de trace de chat. Nous décidons alors d'aller ranger le matos puis de revenir: il sera plus facile d'investiguer en ayant les mains libres. De retour sur place les miaulements n'avaient pas cessé, au contraire, lorsque nous parlions, le chat criait plus fort encore. Le son semblait provenir de sous le capot mais comment un chat pourrait-il se glisser là? Et nous ne parvenions pas à le localiser avec certitude, il faisait très sombre et nos téléphones n'éclairaient pas tant que ça! L'un d'entre nous est alors allé avertir le gardien afin de chercher à connaître le propriétaire de la voiture, mais aucune piste de ce côté là. Rebelote au secrétariat de la clinique, toujours rien! Il faudrait nous débrouiller sans... Et puis, à force de chercher, à moitié couchée par terre, je fini par apercevoir un bout de patte qui dépasse du châssis de la voiture, puis qui se rétracte et redevient invisible, mais au moins nous avons localisé la bête! Ensuite un des garçons à pu glisser un bras jusque dans l'espace creux où était l'animal, l'as attrapé par la peau du cou et à récupéré un adorable et stupide chaton! Stupide il l'était: pas coincé du tout, il n'avait qu'à se retourner pour pouvoir sortir de ce piège! Il est probable qu'avec le manque de lumière il n'ai tout simplement pas réalisé où il se trouvait et se croyait vraiment enfermé. Nous sommes content d'être passé par là et d'avoir entendu ce miaulement: pas sûre que le chaton aurait été indemne après le démarrage de la voiture!! Après ça, nous n'avions pas vraiment envie de le laisser là, livré à lui même. L'un d'entre nous décida de prendre le chaton chez lui, tout en se demandant s'il s'adapterait à la vie en intérieur.

Au dernières nouvelles, tout va bien pour le chaton ou plutôt la chatonne en fait! puisque j'en ai la garde pendant ce long week end (eh oui l'école fais le pont! nan, c'est pas trop la chance parce qu'on récupère les cours de lundi le samedi suivant...), la personne l'ayant pris ne peut pas l'emmener avec elle pendant ce week end.

 

Une histoire qui sort de l'ordinaire et qui finit bien, chouette non?

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4 septembre 2011 7 04 /09 /septembre /2011 13:51

Oups, ça fait quelques temps que je n'avais pas publié! Je vais essayer d'être plus régulière à l'avenir, même s'il est vrai que je regrette de n'être pas encore passé à l'aspect "clinique" du métier qui, je pense, est générateur de beaucoup plus d'anecdotes et d'histoires à partager. En attendant, c'est plutôt mes doutes et interrogations que je partage. Mais aujourd'hui, je vais partager mes souvenirs d'été!

 

J'ai pu faire deux stages à visée "professionnelle" cet été: premièrement un stage obligatoire en exploitation agricole, plus précisément un élevage de chèvres et brebis laitières, ensuite un stage dans un zoo que j'ai dégoté par moi même presqu'un an à l'avance. J'avais toujours rêvé de voir les coulisses d'un zoo, c'est chose faite!

 

Vivre dans un élevage pour trois semaine était très intéressant, d'autant plus qu'il comportait une fromagerie. De la traite à la vente du fromage, c'est toute la production qui se passait sur place. Je garde de bon souvenirs des chevrettes qui me grimpaient dessus lorsque je venais les nourrir. Il a fallut porter des chevrettes pour les transférer dans le groupe alors qu'elles étaient resté avec leur mère par inadvertance lorsqu'elles sont nées quelques mois plus tôt. Je ne m'attendais pas à avoir une chevrette dans les bras! Le contact quotidien avec les animaux est quelque chose de vraiment chouette, je me suis dis que j'aurais aussi pu faire le métier d'éleveur, ça m'aurait beaucoup plut. Voilà pour la partie bisounours, mais ce stage m'a aussi permis de me confronter à la réalité économique et stratégique d'un élevage: les animaux sont là pour produire, leur produit sert à générer un revenu et cela implique des impératifs nécessaires mais pas spécialement joyeux. Un élevage ne peut se permettre d'avoir des bouches "en trop" à nourrir, un animal qui ne produit pas ou mal n'est pas rentable et peut même être un danger financier pour l'exploitation. La conséquence c'est que les chevreaux et agneaux mâles sont envoyés à la boucherie dès que possible, même chose pour les chèvres ou brebis trop vieilles pour produire assez de lait. Cette façon de faire est inévitable et je le comprends bien, mais quand même je suis un peu triste pour ces animaux que l'on a connu des années et qu'on envoie à l'abattoir ou pour des animaux à peine nés qui ne verront pas grand chose de la vie avant qu'on la leur prenne. Je sais que c'est une nécessité pour une exploitation, je sais qu'il faut bien tuer des animaux pour manger de la viande (je ne suis moi même pas végétarienne), mais pourtant j'ai encore du mal avec cette dualité: élever des animaux, les voir naître, les nourrir, les soigner, tout en sachant que leur destin est l'abattoir, ce ne doit pas être facile. Ensuite, j'imagine qu'on "s'habitue" ou du moins qu'on se fait une raison, mais c'est peut être pour ça qu'en fin de compte je ne serai pas éleveuse. 

 

Mon stage au zoo, d'une durée de trois semaines également était vraiment génial. Ça faisait longtemps que j'en rêvais, je n'ai pas été trop déçue! Bon ça reste un stage et comme partout je crois que c'est un fait acquis que stagiaire = larbin ce qui s'est traduit pour moi par beaucoup de nettoyage mais une fois qu'on le sait et qu'on l'accepte, tout va bien. Et de toutes façons, ce nettoyage il faut bien que quelqu'un le fasse! J'ai été affectée au quartier des oiseaux, au début j'ai été plutôt perplexe puisque je préfère de loin les mammifères et de fait, ne connaissait pas grand chose aux oiseaux. Mais au final, j'en suis très contente puisque j'ai énormément appris. Les très jeunes oisillons notamment requièrent pas mal de soins: il faut les peser tous les jours et les nourrir à la main que ce soit donner des graines à l'aide d'une pincette, de la bouillie à la seringue ou carrément à la sonde (directement dans l'estomac) selon l'espèce de l'oiseau. Et les oiseaux salissent BEAUCOUP leurs cages. J'ai eu la chance de pouvoir pucer (identification électronique) un bébé flamant rose, c'était la première fois que je pucais un animal. A part les oiseaux, il y eut encore d'autres moments mémorables! Quelques autopsies: lynx, pélican, oeufs aussi! J'ai pu voir une castration de wallaby, celui là même qui avait perdu sa mère et que nous élevions à la main dans le bâtiment des oiseaux. J'ai appris à préparer des flèches contenant du vaccin pour les animaux impossible à attraper qu'il faut donc flécher: j'étais aux anges ce jour là, je trouvais ça tellement passionnant, je n'avais vu ça que dans des documentaires télé et voilà que là ça se déroulait devant mes yeux et j'y avais un rôle (tout petit mais un rôle quand même). D'autant plus que dans la même journée j'ai effectué la première vaccination de ma vie et attention: sur un chat sauvage (chat des sables link plus précisément)! Alors là c'était le summum du stage tout entier, c'était tellement génial et j'étais tellement contente, je n'aurais jamais osé rêver qu'on me donne l'opportunité de faire ça. C'était magique!

 

Sur un plan un peu plus terre à terre j'aimerais quand même mentionner que j'attendais quelque chose de ce stage: ce stage au zoo, je me l'avais fixé comme une expérience qui me permettrai de décider si je suis prête à me diriger vers une carrière de vétérinaire de parc zoologique. C'est une idée qui me trottait dans la tête depuis longtemps, mais le chemin pour y arriver est je pense semé d'embûches, pas facile en tous les cas. Je pense que si je décide de le faire j'y arriverai, mon obstination et ma ténacité ne sont plus à prouver. Si je le voulais, il suffirait de mettre tous mes efforts dans la bataille, de "tout faire pour" et notamment d'autre sacrifices. Mais la question qui se pose est: "est ce que je le veux vraiment?", je pensais donc qu'à l'issue de ce stage je pourrais répondre à cette question de façon claire, or il n'en est rien! La question se pose toujours. Suis-je prête à abandonner tous les autres aspects du métier de vétérinaire? Ai-je vraiment envie de faire encore tant d'efforts? Est-ce que le jeu en vaut la chandelle? Quel sera le niveau réel de difficulté? Est ce que je le sur-estime? Est ce que je le sous-estime? Et je n'ai pas la réponse à ces questions, donc pour l'instant, je ne prends pas de décision: peut être oui, peut être non. J'attends de voir comme on dit, peut être qu'une autre spécialité m'attirera plus dans l'avenir, mais je n'oublie pas non plus cette idée de devenir "véto de zoo". Je reconsidererai la question dans quelques temps...

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3 avril 2011 7 03 /04 /avril /2011 13:03

Hier, pour profiter du beau temps, nous sommes allé passer l'après midi au zoo avec quelques amies, je vous fais profiter de quelques photos en attendant d'avoir mieux à raconter!

Copie de DSC02058

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Copie de DSC02083

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 14:51

Ce semestre on a commencé l'anatomie appliquée où on apprends, entre autre, les sites d'injection pour les anesthésies locales. Pour ce faire, des TD sont organisés dans un centre equestre pas loin de l'école pour que nous puissions visualiser ces sites et palper les structures sur des chevaux vivants. J'avoue être étonnée par le fait que pas mal d'étudiants n'ont en fait jamais approché de cheval. Personnellement, j'espère avoir mon cheval à moi un jour, rêve qui date de mon enfance!

Ces personnes qui n'ont pas ou peu eu de contact avec des chevaux avant, vivent en général une très bonne expérience et en sont ravis. Il faut dire que les chevaux sont adorables là bas. Et plusieurs personnes se découvrent une sympathie pour ces animaux. Moi ça me fait super plaisir de constater ça. C'est peut être complètement bête mais je me dis que le résultat au final c'est plus de gens aimant les chevaux sur terre. Et de voir cette passion naissante en direct, je trouve ça génial! Comme si ces personnes deviennent soudainement un peu plus pleine d'amour. Oui ça à l'air bizarre dit comme ça mais je n'arrive pas trop à expliquer différement...

Et que dire de notre prof d'anatomie? En cours c'est un très bon prof, toujours prêt à répondre à nos questions, tout aussi prêt à nous eng...ler si ont dit des bêtises, sympa et tout, mais il y a la distance "prof", cet inconscient qui nous dit qu'il est plus respectable que nous (il est diplômé après tout: normal!), qu'il est supérieur à nous (bien-sûr). Et là, dans le box, on le voit dire des mots doux au cheval, à lui faire des bisous presque! Je trouve ça trop chou, trop mignon! Ca le rends plus "humain" si je puis dire, plus proche de nous, ayant les mêmes émotions et amour des animaux en fait (ce qui nous a tous fait arriver au même endroit finalement). C'est tellement magique comme moment, j'ai trouvé ça tellement adorable!

Que serait le monde sans les chevaux? Sans les animaux?

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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 21:01

Dans mon appart d'étudiante, je n'ai pas d'animaux, j'ai laissé mon chien adoré à mes parents pour des raisons pratiques et puis, je n'ai pas voulu le déraciner. Sachant que je n'ai pas encore prévu ce que je ferai après mon diplôme (peut-être bouger beaucoup à l'étranger: qui sait? J'aimerai bien en tout cas...), je n'ai pas voulu prendre un animal puisque je ne sais pas s'il pourrait me suivre partout par la suite. J'ai envisagé un moment de prendre un chat: je ne connaissais pas trop ces animaux.

 

Quand j'étais petite, dès que je voyais un chat dans le quartier, j'essayais de l'approcher et le caressais, certains me reconnaissaient même, à force. Le truc, c'est que j'ai souvent été confrontée au "syndrôme du caressé mordeur": c'est à dire un chat qui se laissait caresser, qui montrait même des signes de bien être, qui cherchait la caresse, et puis soudain, d'une seconde à l'autre se met à mordre (parfois griffer aussi) relativement fort , juste une fois, avant de partir en courant. Fidèle à moi même j'ai persévéré les autres fois où je rencontrais un chat (peut-être l'avais-je brusqué? Peut-être n'avais-je pas pris garde à un signe avant coureur de ce changement d'humeur?), mais à chaque fois, le même chose se reproduisait sans que je ne sache pourquoi.

Puis avec le temps j'ai développé une méfiance envers les chats: je les pense beaucoup plus imprévisibles que les chiens. Un molosse ne m'a jamais fait peur, un chien me semble plus franc et stable dans son comportement. Je me suis dis que je ne comprends pas les chats, mais il faudrait bien puisqu'ils seront mes patients si je deviens vétérinaire. Il faudrait tout de même que je me familliarise avec les félins domestiques!

 

L'une de mes amie de classe, au contraire est folle de chats, elle en a d'ailleurs deux. Début novembre, elle a trouvé un chaton abandonné, elle l'a prise en pitié et s'est mis en tête de lui trouver un foyer, après plusieurs essais infructueux car chaton est agressif avec les autres animaux, elle était à deux doigts de lui payer un billet d'avion pour l'Angleterre (oui, au chat!) afin qu'elle trouve une nouvelle famille. Celà me paraissait tellement surréaliste que je lui ai dis "Bon, écoutes, si tu veux, je te la garde le temps de lui trouver un foyer définitif...", ce qui fut dit fut fait et j'accueillais donc Miss Dex pour une période indéfinie. Ca a été un très bon compromis pour moi: j'apprenais à vivre avec un chat tout en sachant que je ne serai pas sa vrai famille. Elle m'en a fait voir de toutes les couleurs la miss: aussi sauvage qu'affectueuse! Le jour elle aimait se tapir dans un recoin sombre de l'appart et m'attrapper les jambes toutes griffes dehors quand je passais à proximité, sortais les griffes à la moindre caresse non appréciée (elle ne supportait pas de se faire toucher le ventre), le soir, elle m'attendait dans mon lit puis se couchait SUR moi. Quand je rentrais des cours, elle sautait sur la table, puis voulait que je la prenne sur mon épaule: trop mignonne!

Et puis peu avant Noël, elle est partie rejoindre un jeune couple sans animaux qui a répondu à l'annonce. Aux dernières nouvelles elle se porte bien et apprends même à marcher en laisse (un chat en laisse? o_O)...

Petite photo de Miss Dex:

Copie-de-Dex-11.jpg

 

Et puis la semaine dernière, c'est un couple d'amis qui m'a appellé en catastrophe pour me demander si je pouvais garder leur chat parce qu'ils partaient à l'étranger le lendemain! Je me doutais qu'ils auraient bien du mal à trouver quelqu'un d'autre dans un délai si court, alors j'ai accepté de garder Needy pendant une semaine. En fait c'est très interessant. Je pensais que tous les chats étaient plus ou moins pareil, mais là, ces deux sont vraiment très différents. Needy est beaucoup plus grand, entièrement blanc, il a une autre allure que ma petite tigrée! Il a un tempérament beaucoup plus égal: nettement moins affectueux mais nettement moins sauvage aussi. On peut lui faire faire n'importe quoi il ne bronchera pas mais il est moins calin. Même leurs endroits préférés pour dormir ne sont pas du tout les mêmes. Eh oui ça m'étonne: il n'y a pas d'endroit universel aimé par les chats. Pourquoi pas? Et comment le savoir sans en avoir fait l'expérience?

 

Je suis donc devenue Nounou pour chat, et c'est très bien, j'apprends à mieux les connaitre, j'en avais justement besoin!

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